Sur la base de témoignages, Michele Millner tisse un spectacle choral qui raconte ce lien sacré.
Dix-huit comédiennes et musiciennes embrasent la soiré.

«C’est le plus beau spectacle que j’ai vu depuis quatre ans!» C’est peu dire que mon compagnon de soirée a aimé Le chœur des femmes, imaginé et mis en scène par Michele Millner. Et cet enthousiasme masculin torpille de suite la critique facile selon laquelle cette création à l’affiche de La Parfumerie, à Genève, est faite par des femmes pour des femmes. Lire la suite de l’article

Pour «Le Chœur des femmes», Michele Millner branche 18 filles à l’utérus qui les a abritées.

Contre le splendide mur décrépit du Théâtre de la Parfumerie, la Compagnie Spirale agence ses briques depuis bientôt trente ans. Une nouvelle pierre patinée s’ajoute à la précédente avec chaque spectacle, créé tantôt par Patrick Mohr ou Michele Millner, le regard du premier braqué surtout vers l’Afrique et le langage du corps, celui de la seconde orienté plutôt vers l’Amérique du Sud et le chant choral, tous deux cependant fixés sur une poésie visant son expression la plus pure.

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Deux noms bien connus des spectateurs de théâtre genevois sont au générique du spectacle «1918.CH – 100 ans de la Grève générale»: Mathieu Menghini et Patrick Mohr. Le premier, ancien directeur de Forum Meyrin, s’est chargé de la dramaturgie de cette fresque historique donnée sur les lieux même où les cheminots se sont mis en grève le 12 novembre 1918. Le second est Patrick Mohr, du Théâtre Spirale, auquel il incombe de faire intervenir une vingtaine de comédiens amateurs venus de Genève, pendant quelques minutes lors des représentations des 8 et 9 septembre. Lire la suite de l’article