Dans la peau d’un lion

Une création du Théâtre Spirale en co-production avec La Bâtie – Festival de Genève

Mise en scène et adaptation

Patrick Mohr

Collaboration artistique

Michele Millner

Jeu

  • Mathieu Delmonte
  • Carolina Durozier Pecheny
  • Justine Ruchat
  • Pierre-Yves Taillebois

Lumières

Aurélien Gattegno

Scénographie

Natacha Jacquerod

Dans la peau d’un lion est un texte dédié aux ouvriers et aux amoureux. A travers leur travail et leurs amours, ils changent de peau et se métamorphosent. Ils aiment, perdent leur amour, le retrouvent et leurs vies explosent dans des dimensions insoupçonnées.

Faites-moi confiance, nous dit l’auteur, cela prendra du temps, mais il existe un ordre dans mon récit, très fragile, très humain.

Derrière le kaléidoscope en perpétuel mouvement de la forme du roman, apparaît, comme en silhouette, la trajectoire de personnages qui nous accompagnent longtemps dans nos pensées. Ils sont si attachants et complexes que l’on a l’impression de les connaître réellement et on les quitte à regret.

Michael Ondaatje parvient à réaliser le tour de force de nous créer des amis à travers ses mots. Son langage est simple sans être jamais banal. Il est comme illuminé par une formidable empathie pour ceux dont il parle. Dans la peau d’un lion est écrit avec de nombreux dialogues et des situations très théâtrales qui permettent de proposer une adaptation intéressante pour la scène.
L’histoire se développe simultanément sur plusieurs plans et se déroule comme une enquête policière pleine de suspens et de rebondissements.
Ondaatje mélange réalité et fiction, documentation et imagination et crée une forme littéraire puissante et subtile, une forme presque cinématographique, tout en rupture dans le temps et dans l’espace, en récits parallèles qui se croisent et se complètent.

Le vendredi 26 janvier 2007, nous avons rencontré Michael Ondaatje à Genève, afin de lui exposer notre projet et de le convaincre de nous donner les droits d’adaptation de Dans la peau d’un lion, un roman qu’il a écrit en 1987 et qui avait été salué par la presse anglo-saxonne, unanime, comme une révélation.
Il n’avait jusqu’à présent jamais accepté de céder les droits de cette œuvre, ni pour le cinéma, ni pour le théâtre, malgré de nombreuses sollicitations.
Pourtant, après que nous lui avons expliqué nos motivations et la façon dont nous envisageons de porter son texte à la scène, il a accepté sans hésiter.

Ainsi, pour la première fois, ce roman mythologique, illuminé par l’amour, va-t-il être incarné.