Dylandit

Dans les années ’60 Bob Dylan invente un nouveau lexique, une nouvelle grammaire poétique et musicale qui est une des sources d’où coulent tous les fleuves et les rivières de la chanson rock contemporaine. Ses chants ont changé à tout jamais notre paysage musical

Quand Dylan chante, tu as l’impression qu’il chante seulement pour toi.

Sa poésie s’invite dans nos salons et dans nos chambres. Sa langue est sensuelle et charnelle. Elle est immédiate et intime. Elle est aussi mystérieuse.

Dylan nous donne le langage qui nous manque pour nommer nos craintes, nos peurs et nos colères face à l’injustice sociale, la guerre, la bombe atomique. Mais il sait aussi écrire sur nos blessures et nos douleurs les plus graves et les plus privées.

J’aimerais dire Dylan. J’aimerais aussi le chanter. Je ne vais pas raconter son histoire ni sa vie. J’aimerais faire entendre ses mots, les traduire pour qu’un public francophone puisse les comprendre. Révéler son art si subtil et enivrant d’écrivain, de poète et de chantre de notre monde.

Trois voix, trois guitares, des flûtes, des saxophones, des percussions. On a là tout un monde qui permet de tisser un drame sonore à la hauteur de ce que Dylan dit.
Et bien sûr ses chansons… on ne va pas se priver de chanter et jouer quelques-unes de nos préférées. Pas à la lettre mais subtilement et joyeusement réarrangées entre respect et insolence. Réinventer Dylan et partir vers des horizons libertaires, bruitistes, orchestraux… des paysages sonores avec ses poèmes en sur ou sous impression, des improvisations inspirées par ses mots et ses chansons, des élégies, des cantilènes.

Conception, dramaturgie, jeu et chant

Michele Millner

Avec

Leo Mohr (Jeu, chant, guitare, basse)
Naïma Arlaud (Jeu, chant)
Yves Cerf (Saxophones, kena, loops)
Christian Graf (Guitare, loops)
Andrei Pervikov (Guitare, loops)
Sylvain Fournier (Percussion, batterie).